les comportements sexuels se manifestent de manière extrêmement variable chez les animaux. D'un point de vue évolutif, la grande variété des comportements amoureux influencerait la diversité des espèces.
Les études animales de l’attachement ont montré que les différents types d’attachement (filial, romantique, fraternel, amical, pour un animal, un habitat, un milieu ou pour un objet) ont des bases neurobiologiques en partie communes.
Chez l’Homme, l’attachement « romantique » met en jeu globalement les mêmes régions cérébrales, ainsi que certaines structures impliquées dans les récompenses. L’attachement "romantique" dépendrait, au moins en partie, du contexte socioculturel.
pour illustrer, un exemple où le romantisme dépend du contexte :
Un homme invite une femme chez lui et s'aperçoit qu'il n'a plus, que du champagne et de la bière.
- Ah ! le Champagne... Fait la fille. J'en bois une coupe et je m'envole. C'est comme si je me trouvais sur un nuage bercée par les vents, nue sur une plage ensoleillée caressée par les vagues douces d'une mer bleu turquoise, mon corps repose sur un lit doré de sable fin, et je te vois venir vers moi, tu es nu, tu te penches vers moi, tu sussures des mots d'amour et des poèmes, tu souris et tu me désires, je frémis, une goutte d'eau de mer perle à ton front et se dépose sur mes lèvres, dans la commissure la plus intime de moi, coule dans mon cou vers mes seins qui se dressent, tourne autour des pointes et me fait vibrer, puis se dirige vers le creux de mes reins...
En effet, il est observé que dans les sociétés où l’activité érotique se déroule simplement et quotidiennement, l’attachement romantique est moins marqué et plus "apaisé" que dans les passions et les extases sentimentales de l’amoureux occidental, “qui soupire comme une fournaise” pour un impossible idéal romantique.
Plusieurs auteurs ont souligné la ressemblance entre certains aspects de la passion amoureuse (altération de l’état mental, exaltation de l’humeur, pensées intrusives de l’objet aimé…) et certains troubles psychiques (observés par exemple dans les troubles bipolaires et obsessionnels-compulsifs).
En schématisant, il semblerait que la mise en jeu du système des récompenses, facteur primordial de la sexualité humaine, induise une "dépendance" à l’objet "aimé" qui conduirait à des états de "manque" lorsque cet objet est inaccessible.
*pour les "teubés," : inverser les lettres rouges
http://sophitos.space-blogs.com/blog-note/186695/un-versant-peu-connu-du-bovarysme.html
http://www.funnyjunk.com/funny_pictures/1018137/Evolution/