PREFERENCES CONJUGALES
Les préférences conjugales de la mite femelle Utetheisa
ornatix ont fait l’objet d’une étude d’un grand intérêt.
Ces insectes préfèrent s’accoupler à des mâles de
grande taille, ce qui leur apporte des bénéfices tant phénotypiques que
génétiques.
Bénéfices phénotypiques d’abord car la quantité de
nutriments transmis par voie séminale est proportionnelle à la taille des
géniteurs et conditionne la production d’oeufs.
Bénéfices génétiques ensuite car, la taille étant
génétiquement déterminée, plus le géniteur est costaud, plus les fils le seront
également, ce qui favorisera ceux-ci dans leur quête de femelles, et ainsi de
suite.
Les effets cumulés de ces bénéfices sont
substantiels ; il a été calculé que lorsqu’une femelle a le choix entre
deux mâles dont la masse corporelle diffère de 10 %, le choix du plus massif
lui permet d’avoir 25 % de plus de petits enfants. On sait que, chez la mite,
la taille du mâle est un trait hérité des deux parents. Mais la préférence des
femelles pour les mâles costauds est-elle transmise génétiquement, et selon
quelles modalités ?
La préférence des femelles est génétiquement
déterminée et transmise par le père, ce qui indique que le (ou les) gène(s) de
préférence est (sont) situé(s) sur le chromosome sexuel Z hérité du père par
les filles. Il est également montré que la préférence des femelles et le trait
masculin en question (la taille corporelle) sont corrélés dans la mesure où les
femelles dont les pères ont la plus grande taille sont celles qui ont le plus
grand appétit pour des partenaires costauds.
Ces résultats
sont prédits par la théorie de l’invasion protégée, selon laquelle les systèmes
chromosomiques sexuels homogamétiques mâles (ZZ/ZW), que l’on rencontre chez
les lépidoptères et les oiseaux, favorisent l’évolution de traits masculins
marqués par une sélection sexuelle.
Cette théorie prédit que, parce que les allèles de
préférence femelle situés sur le chromosome Z sont transmis à tous les fils qui
ont le trait génétique du père plutôt qu’à une fraction d’entre eux, de tels
allèles subissent une sélection positive et sont moins vulnérables à une perte
de chance que ne le seraient des allèles autosomiques.
Les 8
hommes que préfèrent les femmes
LE MEDECIN, parce qu'il dit:
- "Enlevez vos vêtements!"
LE DENTISTE, parce qu'il dit:
- "Ouvrez bien grand!"
LE LIVREUR, parce qu'il dit:
- "Je vous la mets devant ou derrière?"
LE DECORATEUR, parce qu'il dit:
- "Une fois dedans, vous allez l'adorer."
L'AGENT DE CHANGE, parce qu'il dit:
- "Ca va grimper, fluctuer, et redescendre lentement."
LE BANQUIER, parce qu'il dit:
- "Si vous retirez trop vite, vous allez perdre tout l'intérêt."
LE REPARATEUR TELECOM, parce qu'il dit:
- "Vous voulez ça sur la table ou contre le mur?"
Et enfin LE CHASSEUR
parce qu'il pénètre dans le buisson, tire deux coups et mange ce qu'il a
tiré...
Anthropomorphistes s’abstenir…pourtant...
Sylvie Ayral, chercheure, a analysé 6 000 punitions
infligées à des collégiens.
Résultat :
Plus de 80% des élèves punis au collège sont des garçons. Plus la transgression
est grave, plus les garçons sont représentés. Loin d’atteindre leurs objectifs,
les punitions sont contre-productives. Et renforcent les identités de genre et
la domination masculine.
Les filles déclarent franchement qu’elles préfèrent les garçons qui sont
sanctionnés : ce sont les rebelles, les durs, ils sont virils. Elles disent que
les autres les ennuient : ce sont les intellos, les bouffons, ils sont trop
sages.
Les filles aiment bien les garçons qui sont étiquetés comme dominants. C’est
bien d’être regardée par un garçon dominant. Les filles composent un public, et
ainsi encouragent les garçons. La sanction serait donc «une médaille de
virilité» ?
Une femme qui a réussi : elle a trouvé un homme viril
elle en est très fière, il lui a acheté un nouvel aspirateur
Au lieu de parler de tolérance zéro, on aurait tout intérêt à adoucir
les choses. A se pencher sur les relations entre garçons et filles : faire des
ateliers de parole, travailler sur une mixité active dès la maternelle,
analyser comment les injures sont construites et former les enseignants pour
cela. Sinon, cela continuera à pourrir le quotidien des classes et à reproduire
une société dominée par les valeurs viriles.
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