L'associationnisme est une thèse philosophique concernant l'esprit
et la connaissance. Fortement liée à l'empirisme, elle prétend expliquer par l'association
des idées toutes les opérations intellectuelles, tous les principes de la raison
et même tout l'ensemble de la vie mentale. David Hume comparait l'association
des idées à la loi de l'attraction universelle découverte par Newton. Exemple :
La
maîtresse interroge ses élèves afin de tester leur facon de raisonner. Pour ce
faire, elle raconte une histoire a ses élèves :
"Il y
a 12 oiseaux perchés sur un fil electrique, un chasseur passe par là et tire
sur ces volatiles et en tue trois. Combien reste-t-il d'oiseaux ?
Alors là, un
élève se lève et dit :
- Madame je
sais moi!
- Quelle
est ta réponse ?
- Ben y a
plus car les autres se sont envolés à cause du bruit.
- Tu te
trompes il en reste 9 mais j'aime bien ta façon de raisonner.
Bien sur l’élève est vexé, et demande a la maîtresse s'il peut lui poser une
question.
- Voilà,
Madame, il y a trois femmes assises sur un banc, la première croque une glace,
la seconde lèche la glace et la troisième suce la glace, laquelle est mariée ?
Alors la la maitresse est plutôt confuse et dit :
- Enfin !
Mais elle
finit par répondre :
- Ben c'est
la troisième.
L’élève lui
répond alors :
- C'est
faux Madame, celle qui est mariée c'est celle qui porte une alliance mais
j'aime beaucoup votre façon de raisonner...
Herbert Spencer a réformé et complété
la philosophie de l'association en y introduisant les deux idées de l'évolution
et de l'hérédité.
Il défend, dès 1857 (Progress, its
law and causes), une philosophie évolutionniste. L'évolution est un passage
graduel de l'homogène vers l'hétérogène et de l'incohérent vers le cohérent. Un
phénomène évolue dans le sens d'une différenciation et d'une intégration
(organisation) croissante.
Connu comme l'un des principaux
défenseurs de la théorie de l'évolution, sa réputation à l'époque rivalisait
avec celle de Charles Darwin. Darwin n'appréciait ni le personnage, ni ses
idées. Spencer a imposé le terme d'« évolution »
et est l'auteur de l'expression « sélection des plus aptes », qu'il
mettait en rapport avec la sélection naturelle de Darwin. Il a notamment étudié
l'extension de cette notion à des domaines comme la philosophie, la psychologie
et la sociologie, dont il est reconnu comme l'un des fondateurs. Sa théorie fut
appelée postérieurement « darwinisme
social », ou encore « théorie organiciste ». Comme de
nombreux auteurs avant et après lui, Spencer considérait la société comme un
organisme vivant ou une supra-organisation. Ses recherches visaient à découvrir
les lois d'évolution de la société en se basant sur celles des espèces.
Sa
pensée se construit ainsi selon des conceptions évolutionnistes et réductionnistes.
Or, Darwin quand à lui use d'une conception dialectique. Spencer fait de
l'histoire des sociétés une histoire de la nature. Pour lui, la société passe
en plusieurs étapes d'un stade primitif où tout est homogène et simple à un
stade élaboré, caractérisé par la spécificité, la différenciation,
l'hétérogénéité.
Son ouvrage le plus connu, Le Droit
d'ignorer l'État, publié en 1850, formulation classique du droit de se
passer des services de l'État et, donc, du droit de sécession individuelle
qu'il légitime lorsque la puissance gouvernante abuse de son pouvoir. Spencer
était alors un défenseur de l'État minimal (réduit donc strictement au maintien
de la sécurité intérieure et extérieure, ainsi qu'il l'explique dès The
Proper Sphere of Government en 1842). Comme John Locke, il défendait la
contractualisation des relations entre individus et État. Pour lui, le gouvernement
est un simple employé que chacun est libre de révoquer, sans que cela attente
aux droits d'autrui.
sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Herbert_Spencer
http://www.tranchesdunet.com/evolution-humaine-la-suite/